Fiches conseils > Anatomie
Anatomie - La dent
Une dent se divise en deux parties anatomiques principales : sa couronne et sa racine.
La dent est constituée de deux types de tissus minéralisés : l'émail et la dentine.
La dent est enfin un organe vivant à travers la pulpe dentaire qui lui apporte nutriments et hydratation.
La couronne
C'est la partie émergée de la dent. Elle est visible dans la cavité buccale.
Elle est recouverte d'un tissu protecteur : l'émail.
C'est la partie fonctionnelle de la dent, elle nous permet de parler, de sourire et surtout de manger.
La racine
C'est la partie invisible de la dent. Elle est située dans l'os. Un ancrage osseux solide empêche la dent de bouger.
La racine est recouverte d'un tissu minéralisé particulier que l'on appelle le cément.
La racine n'est pas soudée à l'os, elle est articulée à l'os par un ligament : le ligament alvéolo-dentaire qui se fixe sur le cément et sur l'os.
L'ancrage est d'autant plus solide que la racine est longue ou que sa relation intime avec l'os à travers son ligament est dense.
Sans cet ancrage solide, la couronne ne pourrait pas assurer ses fonctions.
Le cément et le ligament alvéolo-dentaire ne font pas partie de la dent mais du parodonte comme l'os entourant la racine et la gencive recouvrant cet os (le parodonte correspond aux tissus qui entourent la dent).
L'émail
L'émail est un tissu extrêmement dur. C'est une structure cristalline où les protéines et l'eau sont à l'état de trace.
Il est indispensable que le niveau de minéralisation de l'émail soit haut afin qu'il puisse remplir son rôle de protection des agressions externes.
L'email peut subir quand même des agressions extérieures intenses pouvant provoquer sa destruction irréversible
- Agressions chimiques acides d'ordre alimentaire
- Agressions chimiques acides d'ordre bactérienne
- Agressions mécaniques liée à une parafonction (stylo mordillé par exemple)
- Agressions mécaniques liées à un grincement des dents (bruxisme)
- Agressions mécaniques liées à un brossage trop fréquent, trop puissant ou avec des dentifrices trop abrasifs (dentifrice de blanchiment par exemple)
Les sensibilités au froid généralisées ou localisées ou encore des tâches blanchâtres ou brunâtres sur l'email peuvent être le signe d'une dégradation de votre émail.
La dentine
C'est un tissu minéralisé hydraté et possédant une grande fraction organique.
La dentine entoure la pulpe dentaire et est en relation intime avec elle à travers les tubuli (petits canaux microscopiques traversant toute la dentine depuis la pulpe). Dans les tubuli se trouvent des prolongements organiques de la pulpe dentaire. C'est pour cela que lorsque des bactéries envahissent la dentine sous l'email, la dent enverra des signaux douloureux.
La pulpe
C'est le cœur de la dent. Elle se retrouve dans une cavité creuse au centre de la dent. Elle est constituée d'un réseau vasculaire et des fibres nerveuses pour hydrater la dent et pour lui apporter des nutriments.
Les fibres nerveuses enverront des messages d'alerte à l'hôte en cas d'agressions extérieures.
Son inflammation souvent d'origine bactérienne (carie) est responsable de douleurs intenses que l'on appelle communément " rage de dents ".
Les tubuli dentinaires
Ils se retrouvent dans la totalité de la dentine. C'est un ensemble compacte de petits tunnels dans lesquels se retrouvent des prolongements organiques de la pulpe.
Ils sont les responsables des hypersensibilités dentaires lorsqu’ils se retrouvent exposés au milieu extérieur.
L'exposition tubulaire est retrouvée lors des fractures ou de l'exposition des racines au milieu extérieur. Les racines ne sont pas protégées par de l'email, c'est pourquoi l'élimination du tartre recouvrant les racines lors du traitement des déchaussements est souvent accompagnée d'une augmentation temporaire des sensibilités dentaires.
Fiches conseils > Anatomie
Anatomie - La migration dentaire
Il a pu vous arriver de perdre une dent suite à un traumatisme ou une pathologie (pathologie carieuse ou déchaussement important).
Le professionnel de santé bucco-dentaire pourra vous proposer différentes solutions afin de remplacer la ou les dents manquantes. Intervenir rapidement est primordial.
En effet, la perte d’une dent non compensée ou non remplacée provoque irrémédiablement un phénomène anatomique sur les dents voisines que le professionnel nomme : la migration dentaire. La sévérité des migrations dentaires constatées en bouche lors de la consultation chez votre dentiste est directement liée à l’âge de la perte dentaire non compensée. Intervenir rapidement est primordial afin de limiter le deplacement passif des dent
AGIR VITE
Le choix du remplacement de la dent à court terme est stratégiquement primordial. Les patients tardent trop souvent à faire remplacer leurs dents absentes, soit par manque de moyen ou de temps, soit pour des raisons qui paraissent légitimes pour les non-initiés :
« de toute façon, ce n’est pas dans un secteur esthétique, ça ne se voit pas »
« de toute façon, il ne m’en manque qu'une et je peux très bien manger comme cela »
Et pourtant cela pourrait avoir des conséquences sur votre santé bucco-dentaire globale à long terme.
CONSÉQUENCES PATHOGÈNES
Caries sur les dents voisines
Pathologies parodontales sur les dents voisines
Conséquences fonctionnelles avec répercussions articulaires au niveau des ATM (articulations de la mâchoire)
Tout cela lié à un phénomène : la migration dentaire.
PHÉNOMÈNE MIGRATOIRE
En effet, les dents se soutiennent mutuellement, pour créer un équilibre global afin de répartir et d’absorber les forces de mastication sur toute l’arcade dentaire en fonction, que se soit au moment de la mastication, en élocution ou au moment de la déglutition. Par exemple : nous serrons les dents près de 2000*/jour pour avaler le bol alimentaire ou la salive.
A force d’exercer des pressions sur les arcades dentaires présentant des brèches ou des ruptures de continuité non compensées, les dents non soutenues, c’est à dire celles à coté des dents manquantes (adjacentes) et en face des dents manquantes c'est-à-dire en vis-à-vis (antagonistes), vont amorcer des déplacements :
- Version des dents adjacentes
- Egression des dents antagonistes.
CONSÉQUENCES CARIEUSES
Cette migration provoque des problèmes carieux.
Car les espaces inaccessibles au brossage augmentent, les volumes de niche bactérienne et de résidu alimentaire augmentent, les dents se retrouvent exposées plus longuement et plus sévèrement à de l’acidité, les dents s’en retrouvent donc agressées.
CONSÉQUENCES PARODONTALES
Cette migration provoque des problèmes parodontaux.
Le fait de créer une version ou une égression dentaire provoque irrémédiablement une perte de soutien de la dent puisque les dents concernées se retrouvent plus faiblement ancrées dans leurs tissus de soutien que sont l’os et la gencive.
CONSÉQUENCES FONCTIONNELLES
Cette migration provoque des troubles fonctionnels.
La version et l’égression dentaire provoqueront obstacles et interférences lors de la fonction de mastication, d’élocution ou tout simplement de déglutition. Ces interférences se répercutent au niveau de l‘articulation qui à long terme présentera des troubles que l’on appelle dysfonction de l’appareil manducateur.
CONCLUSION
Si vous envisagez de ne pas remplacer les dents manquantes dans les 12 à 18 mois par une solution pérenne de long terme, demandez à votre chirurgien dentiste si une solution de remplacement transitoire est faisable ou nécessaire afin de limiter le phénomène de migration dentaire.
Pour plus de renseignements, consultez votre chirurgien-dentiste.
Fiches conseils > Anatomie
Anatomie - Les dents de l'adulte
Avez-vous déjà entendu votre dentiste identifier vos dents par des numéros ? Connaissez-vous les dents qui constituent vos arcades dentaires ? Un adulte peut en théorie posséder 32 dents réparties sur la mâchoire supérieure (arcade maxillaire) et inférieure (arcade mandibulaire).
La numérotation des dents
Chaque arcade est divisée en 2 secteurs, un gauche et un droit. La séparation de ces 2 secteurs se fait entre les 2 incisives centrales de chaque arcade. Il y a donc 4 secteurs en bouche que l'on appelle quadrant.
Nous attribuons un chiffre à chaque quadrant ce qui nous permettra d'identifier les dents de chacun d'entre eux.
• Quadrant 1 : maxillaire droit
• Quadrant 2 : maxillaire gauche
• Quadrant 3 : mandibulaire gauche
• Quadrant 4 : mandibulaire droit
Chaque quadrant possède donc 8 dents, de l'incisive centrale à la dent de sagesse.
Les dents de chaque quadrant sont numérotées de 1 à 8 de l'avant vers l'arrière et ce chiffre est précédé du numéro du quadrant correspondant.
Exemple du quadrant maxillaire droit (secteur 1) :
- L'incisive centrale porte le numéro 11
- L'incisive latérale porte le numéro 12
- La canine porte le numéro 13
- La première prémolaire porte le numéro 14
- La deuxième prémolaire porte le numéro 15
- La première molaire porte le numéro 16
- La deuxième molaire porte le numéro 17
- La dent de sagesse porte le numéro 18
Les différentes dents de l'adulte
Les incisives
Au nombre de 4 par arcade dentaire, 2 centrales et 2 latérales. Elles n'ont qu'une racine. Elles apparaissent à partir de l'âge de 7 ans en remplacement des incisives centrales et latérales de lait. Elles permettent d'assurer la fonction d'incision.
Les canines
Au nombre de 2 par arcade. Elles n'ont qu'une seule racine. Elles arrivent sur l'arcade autour des 10 ans de l'enfant en remplacement de la canine de lait. Elles permettent de guider les arcades dentaires pendant la mastication. Elles jouent avec les incisives un rôle important dans l'esthétique des arcades dentaires.
Les prémolaires
Au nombres de 4 par arcade. Elles peuvent avoir une ou plusieurs racines. Elles arrivent sur l'arcades entre 9 et 11 ans en remplacement des molaires de lait. Elles permettent la fonction de mastication.
Les molaires
Au nombre de 4 par arcades. Elles possèdent plusieurs racines. La première molaire fait son apparition sur l'arcade dentaire à 6 ans en arrière des molaires de lait. Elles ne remplacent donc aucune dent de lait, c'est pourquoi les parents pensent souvent qu'il s'agit d'une dent de lait supplémentaire. Des précautions particulières pour cette dent de 6 ans devront être prises pour éviter qu'elles ne se carient. La deuxième molaire arrivera quant à elle a l'âge de 12 ans. Les molaires assurent la fonction de mastication.
Les dents de sagesse
Au nombre de 2 par arcade. Elles apparaissent entre 18 et 21 ans. Elles peuvent ne pas exister ou ne jamais faire leur éruption sur l'arcade, par manque de place par exemple. Elles ne remplissent aucune fonction particulière. Elles sont vouées à une disparition génétique pour les générations à venir (agénésie de la dent de sagesse).
Lorsque les dents font leur éruption, leur émail est immature. Elles sont donc particulièrement fragiles aux agressions acides d'origine alimentaire ou bactérienne. Il faudra donc s'assurer que les dents fassent leur éruption dans un environnement sein et favorable à leur maturation (1 à 3 ans).
Fiches conseils > Chirurgie
Chirurgie - Que faire après une extraction dentaire
Vous venez de subir une chirurgie au cabinet dentaire provoquant la formation d'un caillot sanguin dans la cavité buccale.
Nous récapitulons ici la conduite à tenir afin d'éviter toute complication :
1. Observance
L'observance signifie : assiduité du patient envers les prescriptions médicales.
Respecter scrupuleusement l'ordonnance établie par votre dentiste ou votre médecin est primordial. Que se soit la pré-médication pour préparer l'acte chirurgical ou en post-opératoire pour contrôler les suites de l'intervention, cette ordonnance est adaptée à votre état de santé et permettra d'éviter une éventuelle complication.
2. Repos de 48 H
Les 48 premières heures sont cruciales. Évitez donc toute agression d'ordre physique ou psychique. Par conséquent, pas de sport, pas d'alcool, pas de tabac, pas de bain de bouche... Repas à heure fixe, ne grignotez pas entre les repas. Mangez sainement, pas d'excès de sucre. Évitez les sources de stress au travail comme à la maison.
N'oubliez pas, rien n'est proscrit, mais les excès peuvent porter préjudices.
3. Protection du caillot
Le caillot formé dans l'alvéole dentaire après l'acte chirurgical est le garant de la récupération tissulaire.
Afin d'accélérer le processus de cicatrisation mais également d'éviter certaines complications post-opératoires, il convient de protéger le caillot sanguin.
Pour cela, ne crachez pas, si vous avez un goût désagréable en bouche (sang) buvez un grand verre d'eau bien fraiche.
Ne mangez pas trop chaud, ne buvez pas trop chaud, laissez un peu tiédir avant de porter aliments ou boissons dans la cavité buccale.
Le brossage doit être fait, autant que possible afin de diminuer la charge bactérienne locale et d'atténuer l'acidité. Brossage doux avec brosse à dent souple et neuve. Ne gargarisez pas avant de cracher le dentifrice. Ne crachez pas puissamment
N'utilisez pas de bain de bouche, l'arrêt du bain de bouche s'impose dans les 48h après la chirurgie.
Ne fumez pas pendant les premières 48h, ou réduisez drastiquement votre consommation.
4. Éviter la chaleur
Cela pourrait engendrer des douleurs. Laissez refroidir les aliments ou les boissons chaudes.
5. En cas de douleurs
Suivre la prescription de votre chirurgien dentiste.
La prise d'antalgique (paracétamol, ou ibuprofène) 1h avant l'acte ou avant que l'anesthésie ne fasse plus effet est envisageable préventivement. Dans tous les cas, veuillez lire attentivement la notice, ne dépassez pas la dose journalière maximum et respectez les intervalles de temps recommandés entre chaque prise.
En cas d'automédication à visée antalgique, veuillez, s'il vous plait, suivre les recommandations de votre dentiste, médecin ou pharmacien.
Pour augmenter l'efficacité antalgique, une poche de glace peut être appliquée en regard de la zone incriminée. (Ne jamais appliquer de glace directement sur la peau : risque de brûlure).
Si les douleurs persistent veuillez prendre contact avec votre chirurgien-dentiste, celui de garde ou votre médecin.
6. En cas de saignements
Placez une compresse (stérile si possible) sur l'endroit incriminé en pression continue pendant quelques minutes.
Augmentez la vasoconstriction en appliquant une poche de glace contre la peau en regard de la zone incriminée (ne jamais appliquer de glace directement sur la peau : risque de brûlure).
Si les saignements sont abondants et ne s'arrêtent pas, contactez votre dentiste, votre médecin ou les urgences.
7. En cas d'œdème
L'œdème est une réaction normale du corps. En cas d'inflammation importante des tissus, l'œdème qui en résulte peut être source de douleurs engendrées par la tension. Utilisez une poche de glace pour le réduire (ne jamais appliquer de glace directement sur la peau : risque de brûlure).
Dans tous les cas, si vous avez une question, n'hésitez pas à prendre contact avec votre chirurgien dentiste. En cas d'urgence, et si votre dentiste n'est pas joignable, contacter le dentiste de garde (dimanche ou jour férié uniquement), votre médecin ou les urgences.
Fiches conseils > Esthétique
Esthétique - Le blanchiment dentaire
Le blanchiment dentaire consiste en un éclaircissement de la teinte naturelle des dents.
C’est un traitement dentaire à visée purement esthétique, c’est pourquoi la sécurité sociale ne pourra pas prendre en charge ce traitement.
Les conseils d’un professionnel sont indispensables afin de ne pas se retrouver face à un échec ou encore des complications. Votre dentiste vous indiquera si vous êtes un bon candidat pour un traitement de blanchiment. En effet, lors de la consultation, votre dentiste vérifiera plusieurs choses :
- Y a-t-il des restaurations à refaire ? Le blanchiment dentaire n’aura aucune influence sur les restaurations dentaires : couronnes ou composites.
- Y a-t-il des malpositions ? Ce problème esthétique sera résolu grâce à l’orthodontie ou des reconstructions en céramique.
- Y a-t-il des défauts esthétiques suite à des nécroses dentaires ou des dévitalisations ? Les dents doivent être vitales.
- Y a-t-il des caries, des hypersensibilités, des inflammations gingivales des déchaussements ? Les dents et les gencives doivent être en bonne santé.
- Y a-t-il des défauts de structure de l’émail ? Les dents ne doivent pas présenter de tâches liées à un défaut de structure de l’émail
Le blanchiment dentaire n’est pas un acte anodin, il peut présenter des risques si le diagnostic d’un professionnel n’est pas réalisé.
Prenez rendez-vous avec votre dentiste afin de savoir si vous pouvez réaliser un tel traitement et quel type de blanchiment ou de prise en charge professionnelle vous aurez besoin afin d’atteindre vos objectifs de résultats esthétique.
Les différents types de blanchiment
Blanchiment au fauteuil :
Blanchiment de dent nécrosée
Blanchiment à domicile
Le Blanchiment à la maison
Le dentiste fera réaliser pour vous une gouttière de blanchiment afin de pouvoir réaliser le protocole à la maison.
Les produits sont moins puissants que le blanchiment réalisé au cabinet dentaire.
Le praticien vous donnera en plus de vos gouttières le produit de blanchiment.
La gouttière devra être porté 1 à 2 heures par jour.
La durée du traitement est de 7 à 15 jours.
Après le traitement, un contrôle sera réalisé afin d’apprécier avec votre dentiste les résultats et veiller à corriger les éventuels hypersensibilités.
Le traitement pourra être renouveler 6 mois à 1 an plus tard après, votre contrôle/détartrage, si votre dentiste vous le conseil.
Blanchiment au fauteuil
Les produits sont plus puissants que dans la technique ambulatoire.
Plusieurs séances seront sans doute nécessaires pour atteindre un résultat satisfaisant.
Les étapes de la séance :
- Un détartrage et polissage des dents sont réalisés avec soin
- Une protection des gencives (digue) est ensuite mise en place
- Le gel de blanchiment est appliqué puis activé
- Après le rinçage du gel, un vernis de protection peut être appliqué sur les dents
Le blanchiment de dent nécrosée.
Une dent dévitalisée ou nécrosée (mort de la pulpe dentaire) voit ses caractéristiques physiques se modifier défavorablement avec le temps. La dent devient mate et terne jusqu’à créer un contraste disgracieux vis-à-vis des dents voisines.
Le blanchiment d’une dent nécrosée donne souvent des résultats limités mais il peut être une bonne alternative à la facette céramique ou à la couronne.
Plusieurs séances seront sans doute nécessaires pour atteindre un résultat satisfaisant.
Les étapes de la séance :
- Le traitement ou le retraitement de la racine doit être fait afin d’assurer l’étanchéité de la racine.
- Un accès est réalisé à l’intérieur de la dent jusqu’à l’entrée de la racine
- Un bouchon étanche est mis en place à l’entrée de la racine afin de protéger le produit du traitement de racine
- Le produit de blanchiment est ainsi appliqué à l’intérieur de la couronne de la dent
- Un bouchon étanche est mis en place afin d’empêcher la fuite du produit à l’extérieur
Recommandations
Afin de préserver l’esthétique naturelle de vos dents, faites réaliser un contrôle et un détartrage semestriel par votre dentiste. Des techniques simples de polissage ou d’aéro-polissage permettront de préserver l’esthétique de vos dents ou de les rendre plus lumineuses.
Traitez l’hypersensibilité de vos dents avant de réaliser un blanchiment dentaire. Après un blanchiment dentaire les dents peuvent être sensible, parlez-en à votre dentiste.
Ne mangez pas, ne fumez pas et ne buvez que de l’eau jusque 3 heures après une séance de blanchiment.
Pendant toute la durée du traitement évitez de fumer, de boire du café, du thé, du vin ou toute autre alimentation trop acide ou pouvant colorer les dents.
N’utilisez pas de bain de bouche pendant la durée du traitement sauf recommandation de votre chirurgien-dentiste.
Le blanchiment dentaire est un acte délicat nécessitant une haute expertise. Parlez-en avec votre chirurgien-dentiste.
Fiches conseils > Esthétique
Esthétique - Les facettes
Les facettes sont des éléments en céramiques collées sur la surface des incisives et canines afin d'améliorer l'esthétique d'un sourire.
Objectifs
Les facettes sont utilisées pour corriger certains problèmes d'ordre esthétique comme :
- Des malpositions légères
- Des problèmes de teinte
- Des défauts de structure
- Des problèmes de récessions légères des gencives
Les prérequis du traitement par facettes collées
Les facettes sont de fines pièces préférablement en céramique ou en résine. Elles seront collées sur la surface des dents à corriger. Toutefois, une préparation à minima de l'émail est nécessaire dans la majorité des cas.
La situation initiale sera finement analysée par le dentiste et son prothésiste.
De plus, le collage est d'une importance capitale afin de respecter les objectifs thérapeutiques fiables et durables attendu par le praticien et son patient.
C'est pourquoi, chaque cas devra être finement étudié et la situation devra répondre à un certain nombre de conditions préalables :
- La gencive doit être saine, les inflammations du parodonte devront être traités
- Les dents devront être saines, pas de caries en cours de développement
- L'émail ne devra pas présenter de déminéralisation importante, les hypersensibilités devront être traitées
Les contre-indications
Les facettes sont des pièces très fines, elles ne nécessitent qu'une préparation minime de la surface dentaire.
C'est pourquoi, plusieurs situations contre-indiqueront l'usage de cette technique comme par exemple :
- Les malpositions sévères. Des rotations ou des versions trop importantes des dents devront être corrigées par d'autres techniques
- Les défauts de formes trop sévères pourraient empêcher la tenue des facettes. Les dents extrêmement fines ou trop courtes contre-indiquent l’emploi de cette technique.
- Les dyschromies localisées sévères devront être atténuées. La haute translucidité du matériau utilisé pourrait ne pas atténuer une coloration sévère localisée.
- Les déchaussements importants. Si les dents présentes des mobilités ou de récessions gingivales trop marquées cela pourraient engager la réussite du traitement.
- Les situations fonctionnelles spécifiques comme le bruxisme contre-indiqueront la mise en œuvre des facettes. Dans ces situations, les risques de décollement sont trop importants.
- Les problèmes d’occlusion, les défauts sévères de contact dentaire peuvent provoquer des décollements fréquents.
Les Étapes cliniques
3 séances sont habituellement nécessaires pour réaliser les facettes.
1. L'étude de cas
Le dentiste réalisera au préalable une étude approfondie de la situation clinique avec l'aide de son prothésiste.
Des photos et des empreintes de situation seront réalisées et ensuite traitées par le prothésiste.
- Le wax-up :
Des modèles en plâtre seront préparés par le prothésiste en fonction des données clinique recueillies par le dentiste. Le dentiste, ayant cerné les attentes de son patient, compilera l'ensemble des données afin de guider au mieux le travail du technicien de laboratoire. Le wax-up est un montage en cire sur les modèles initiaux en plâtre. Le dentiste pourra alors montrer au patient quel résultat final sera attendu.
- Le mock-up :
Il est réalisé le jour de la présentation du wax-up. Dans les cas où cela est possible, une structure en résine est mise en bouche afin de mieux apprécier les objectifs du wax-up. Il est souvent difficile pour le patient d'imaginer avec justesse la prévisualisation du résultat esthétique à l’aide du wax-up sur le modèle en plâtre. Dans les cas où le mock-up peut être mis en place en bouche, le patient pourra mieux apprécier les détails et l'intégration esthétique du projet en bouche. Il pourra également le garder quelques jours afin de valider socialement son nouveau sourire avec ses proches. Aucun acte invasif ou irréversible n'a été réalisé à ce stade.
- validation esthétique.
Le patient pourra valider le projet et un rendez-vous pour la préparation des dents sera fixé.
2. Préparation des dents
La préparation des dents est une séance longue et délicate.
Les dents seront préparées à minima. Dans la mesure du possible le traitement est faiblement invasif et le praticien cherchera à garder une épaisseur d'émail. Les dents seront alors préparées sur 0,5 à 1,5 MM d'épaisseur.
Une empreinte est alors réalisée et transmise au prothésiste
Le patient repartira avec des facettes provisoires inspirées du wax-up en attendant la réalisation des facettes par le prothésiste.
3. Le collage des facettes.
Cette étape est cruciale pour la pérennité des restaurations. Elle demande une approche clinique minutieuse. C'est pourquoi en fonction des situations, cette 3ème séance clinique peut également être longue.
Conclusion
La réhabilitation esthétique d'un sourire à l'aide de facettes céramiques est une technique éprouvée et fiable. La pérennité des résultats est obtenue grâce aux matériaux de qualité utilisés, que se soit pour les facettes comme pour les produits de collage.
La mise en œuvre des facettes céramiques est minutieuse et délicate, depuis l'analyse des atteintes du patient, les analyses fonctionnelles et l'analyse du sourire, en passant par la préparation des dents, jusqu'au collage des pièces prothétiques.
Cette mise en œuvre de haut niveau nécessite une collaboration étroite entre le duo praticien-patient et les techniciens de laboratoire.
C'est pourquoi le coût de cette solution prothétique avoisine celle des couronnes traditionnelles à la différence qu'elle ne sera pas prise en charge par la Sécurité Sociale de par l'objectif purement esthétique du traitement.
Un devis pourra être fourni au patient afin qu'il puisse demander une éventuelle prise en charge par son assurance complémentaire.
Fiches conseils > Implantologie
Implantologie - Les éléments constitutifs de l'implant dentaire
L'implant
Description :
C'est la pièce maîtresse de la solution prothétique implantaire. Les implants sont en titane, c'est le matériau bio-compatible le plus utilisé pour la prothèse implantaire.
Fonction :
Habituellement, l'implant permettra de remplacer la racine dentaire naturelle perdue ou inexistante. Combiné avec d'autres implants, ils peuvent être utilisés comme piliers pour supporter des prothèses dentaires de plus grande étendue et ainsi apporter une solution pérenne, confortable et esthétique pour les situations plus complexe.
Usage :
L'implant dentaire sera placé dans l'os de l'arcade dentaire dans une position stratégique prédéfinie par l'étude pré-implantaire. Cette étude est réalisée par votre chirurgien avant l'intervention. La fixation de la prothèse se fera après cicatrisation osseuse à savoir 2 à 4 mois après l'intervention.
La vis de cicatrisation
Description :
Petite vis en titane positionnée sur l'implant.
Fonction :
Cette vis en titane permettra de protéger l'entrée de l'implant, plus précisément son filetage interne par l'intermédiaire duquel sera fixé la prothèse dentaire. La vis empêchera alors au tissu de cicatrisation d'envahir la partie interne de l'implant.
Usage :
Cette vis est positionnée sur l'implant en fin d'intervention chirurgicale dans les cas où le chirurgien décide de laisser l'implant en nourrice. La mise en nourrice veut dire que l'implant est entièrement enfoui dans le site receveur. Elle sera laissée en place pendant toute la durée de la cicatrisation du site receveur de l'implant. Elle sera remplacée plus tard par le pilier de cicatrisation.
Le pilier de cicatrisation
Description :
Petit cylindre en titane positionné sur l'implant
Fonction :
Ce petit cylindre en titane permettra de protéger l'entrée de l'implant, plus précisément son filetage interne par l'intermédiaire duquel sera fixé la prothèse dentaire. Il empêche la gencive de recouvrir l'implant. Sa deuxième fonction est de préparer la gencive pour accueillir la future prothèse implanto-portée. En effet, le choix de la forme du pilier de cicatrisation permettra de modeler la gencive en fonction des particularités anatomiques du site receveur ainsi qu'en fonction de l'objectif esthétique attendu.
Usage :
Il peut être positionné directement après l'intervention chirurgicale ou après cicatrisation osseuse si l'implant est mis en nourrice (dans ce cas c'est une vis de cicatrisation qui aura été utilisée pendant la cicatrisation du site receveur)
Le pilier implantaire
Description :
Cet élément se place sur l'implant. Le pilier est habituellement en titane, mais, en fonction des cas, d'autres matériaux comme l'or ou la zircone (céramique) peuvent également être choisi.
Fonction :
Le pilier permet de faire le lien entre l'implant et la prothèse qui y est fixée. C'est en effet une pièce intermédiaire qui permettra d'ancrer solidement la prothèse sur son implant.
Usage :
Le pilier implantaire est positionné sur l'implant au moment de la livraison de la prothèse.
La prothèse implanto-portée
Description :
Elle remplace la ou les dents absentes. Peut être provisoire ou définitive.
Fonction :
Elle permet au patient de retrouver la fonction, le confort et l'esthétique perdue. C'est la partie visible et fonctionnelle du projet prothétique global.
Usage :
Les solutions prothétiques implanto-portées ne s'éloignent pas de trop des prothèses dentaires classiques, mais leur rétention ou leur stabilité est assurée par la présence des implants. La prothèse est fixée sur les implants à l'aide des piliers implantaires. En effet, la prothèse n'est jamais fixée directement sur l'implant, mais toujours sur le pilier implantaire.
Fiches conseils > Implantologie
Implantologie - Les étapes chirurgicales du traitement implantaire
La solution implantaire est aujourd'hui la réhabilitation prothétique de choix afin de remplacer une ou plusieurs dents manquantes.
Nous résumons ici les étapes de l'intervention chirurgicale pour la mise en place d'un implant afin de remplacer une seule dent absente.
Respecter les recommandations pré-opératoires.
Le chirurgien vous demandera peut être de vous préparer pour l'intervention chirurgicale. Suivez ses recommandations et respectez la prescription qui vous aura été délivrée lors de votre précédent rendez-vous.
Les étapes de l'intervention chirurgicale
- L'anesthésie
L'intervention se fait sous anesthésie locale. Aucune douleur n'est ressentie pendant l'intervention.
L'anesthésie peut durer de 2 à 4h en fonction du site de l'intervention, de la quantité d'anesthésiant et des caractéristiques physiologiques individuelles.
- Accès au site receveur
En règle générale, l'accès au site receveur de l'implant se fait par l'élévation d'un lambeau chirurgical. Un large volet gingival est décollé assez facilement de la zone osseuse à implanter. Le lambeau gingival est replacé après l'intervention. N'ayez pas d'inquiétude, la cicatrisation des tissus mous est très rapide et invisible.
Dans certains cas, l'implant pourra être placé sans élévation d'un lambeau. Le forage se fait directement au travers de la gencive (voir la vidéo associée à la fiche conseil). Il n'y a donc ni incision, ni décollement des tissus mous. Cette technique se veut moins traumatisante pour le site receveur, mais elle n'est possible que dans certains cas.
- Préparation du site receveur
Dans les cas où le site receveur nécessite un aménagement osseux, un lambeau d'accès sera obligatoire pour que le chirurgien puisse apprécier les particularités anatomiques osseuses qu'il a identifié lors de l'étude clinique ou radiologique pré-implantaire.
Les aménagements osseux pourront être :
- Une simple harmonisation du site osseux receveur pour y placer l'implant dans la meilleur position possible. L'implant est placé dans la séance.
- Une augmentation en épaisseur.
- Une augmentation en hauteur.
Le manque d'épaisseur osseuse et le manque d'os en hauteur pourront être compensés par différentes techniques. En fonction de la situation, l'implant pourra être placé dans la séance ou après cicatrisation lors d'une seconde intervention (2 à 6 mois après cette première opération)
- Préparation du logement de l'implant
L'implant en titane sera placé dans l'os de l'arcade dentaire grâce à l'utilisation de plusieurs forêts.
Le premier foret est fin, c'est le foret guide. Il permet de préparer l'axe et la longueur de forage déterminer par l'étude pré-implantaire. A ce stade, la position, l'axe ou la longueur pourront être modifiés si le chirurgien le décide.
Plusieurs forets sont ensuite utilisés pour terminer la préparation. Les forets utilisés sont de diamètre croissant.
L'alésage et le taraudage de l'os ne sont pas douloureux. Ils se font avec une parfaite maîtrise de la position, de l'axe et de la longueur de forage.
- Mise en place de l'implant
L'implant est positionné en rotation lente dans le logement préparé par le forage. Le pas de vis de l'implant permettra une rétention primaire, ce qui favorise les chances de réussite. La rétention définitive à l'os se fera après cicatrisation osseuse autour de l'implant. L'implant doit en effet être immédiatement stable après la pose pour obtenir cette cicatrisation osseuse qu'on appelle ostéo-intégration.
Une fois l'implant en bonne position, le chirurgien termine l'opération par la mise en place d'un pilier ou d'une vis de cicatrisation. Ces éléments permettent de protéger l'accès au filetage interne de l'implant de l'envahissement des tissus de cicatrisation. Le filetage interne de l'implant permettra de fixer la future prothèse.
Recommandations post-opératoires
Afin de favoriser la cicatrisation du site il vous faudra respecter les consignes du chirurgien et respecter l'ordonnance post-opératoire.
La pose d'un implant dentaire est donc une opération bien contrôlée qui nécessite une étude sérieuse du cas réalisé par le chirurgien avant l'intervention. De plus, il est nécessaire de réaliser l'intervention dans des conditions d'hygiène rigoureuse. L'ensemble de ces paramètres réunis fait de l'intervention implantaire un acte chirurgical de routine pour votre chirurgien-dentiste et totalement indolore pour le patient.
Un délai de cicatrisation sera obligatoire avant la mise en charge de l'implant, c'est à dire avant la pose de la prothèse définitive. Ce délai sera fixé par votre praticien. La mise en place d'une prothèse provisoire pourra néanmoins être envisagée par votre chirurgien. Ce n'est possible que dans certains cas et elle est mise en place le jour de l'intervention.
Source : CURAIO (Collège post-Universitaire Rhône-Alpes d'Implantologie Orale), Centre Cochrane Français, Haute Autorité de Santé, Clinique Universitaire Saint-Luc (Bruxelles)
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Implantologie - Prothèse complète du bas stabilisée par 2 implants
Aujourd’hui, grâce aux évolutions des techniques et des solutions implantaires, il est parfaitement envisageable de proposer des solutions de rétention implantaire économiques aux patients qui possèdent ou qui doivent réaliser une prothèse complète amovible mandibulaire (mâchoire inferieure)
La problématique de la prothèse complète mandibulaire
La prothèse amovible complète à la mandibule (arcade inférieure) est très souvent synonyme d’inconfort pour le patient
Le patient porteur d’une prothèse amovible complète décrit souvent un inconfort lié à :
- la mobilité de la prothèse lors de l’élocution
- la mobilité de la prothèse lors de la mastication
- des blessures chroniques imputables au manque de stabilité de la prothèse
- la sensation de corps étranger en bouche
- l’obligation d’utiliser de la colle à prothèse trop fréquemment dans la journée
- la perte de confiance en soi
La solution implantaire pour la prothèse complète mandibulaire
Malheureusement, la perte osseuse ou les limites financières du patient excluent très souvent les solutions implantaires multiples (utilisation de plus de 4 implants).
Mais nous pourrons néanmoins utiliser les implants pour améliorer le confort du patient tout en limitant l’investissement financier de ce dernier et cela même si la perte osseuse est importante.
Pour cela, il suffira de poser 2 implants à la mandibule pour régler l’ensemble des problèmes d’inconfort de la prothèse amovible complète mandibulaire. Les implants sont positionnés dans l’os mentonnier, généralement assez volumineux même si le reste de l’os alvéolaire a disparu.
Le système de rétention implantaire
En dehors des 2 implants qu’il faudra placer, nous utiliserons un système de rétention permettant de connecter la prothèse aux implants. Les systèmes de rétention sont multiples mais ils respectent généralement les mêmes principes :
- Le système de rétention permet la connexion de la prothèse aux implants
- Le système de rétention est constitué d’une partie mâle connectée aux implants
- Le système de rétention est constitué d’une partie femelle connectée à la prothèse
- C’est la parfaite adaptation des parties mâles et femelles entre elles qui apporte la rétention
Nous connecterons aux implants des piliers qui constituent la partie mâle du système de rétention. Les piliers seront vissés aux implants et donc ne sont pas amovibles.
Nous connecterons à la prothèse la partie femelle du système de rétention. Elle est solidarisée à la prothèse et ne pourra pas être retirée.
Les avantages du complément de rétention
Les avantages de cette technique pour la prothèse complète mandibulaire (mâchoire inférieure) sont nombreux :
- Stabilisation de la prothèse
- Augmentation du sentiment d’appartenance (la prothèse fait partie de la bouche)
- Diminution de la sensation de corps étranger en bouche
- Amélioration de la confiance en soi
- Investissement financier raisonnable
- Technique réalisable même après résorption osseuse importante
- Technique réalisable même sur prothèse déjà existante
Fiches conseils > Implantologie
Implantologie - Qu'est ce qu'un implant ?
Un implant dentaire permet de remplacer une dent absente sur l'arcade dentaire.
Les causes de l'absence d'une ou de plusieurs dents en bouche sont multiples :
• Extraction faisant suite à une pathologie bucco-dentaire,
• traumatisme,
• agénésie (absence innée d'une ou plusieurs dents)
Sur la video vous pouvez observer que l'implant est une petite structure présentant un pas de vis. Il est positionné dans l'os alvéolaire à l'image d'une racine dentaire naturelle.
L'implant joue alors le rôle de la racine absente. Sur ce dernier sera fixé le pilier implantaire. Le pilier permet la fixation de la couronne à l'implant.
Dans des conditions optimales de stabilité parodontale, la durée de vie d'un implant peut être de plusieurs dizaines d'années.
Le titane est l'alliage de choix pour le traitement implantaire. Ce matériau présente une biocompatibilité avec les tissus vivants ainsi que de bonnes propriétés physiques et mécaniques.
L'implant dentaire est aujourd'hui la solution la plus fiable à long terme pour remplacer la perte ou l'absence des dents.
Source : Société Francophone des Biomatériaux Dentaires (2009-2010), Société Française de Parodontologie et d'Implantologie Orale (2014)
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Parodontologie - Le parodonte
Le parodonte correspond à l’ensemble des tissus qui soutiennent la dent. Il s’agit de 4 éléments :
- L’os alvéolaire en profondeur qui "maintienne" la racine dentaire ;
- Du ligament alvéolo-dentaire : ce sont des milliers de fibres qui tapissent la surface de la racine et qui relient la racine à l’os. Il sert de « coussin amortisseur » pour absorber les chocs et les pressions exercées sur la dent notamment lors de la mastication ;
- Du cément dentaire : une couche minérale poreuse qui recouvre la surface de la racine et permet la fixation des fibres du ligament sur la racine ;
- La gencive en surface. Elle recouvre les 3 éléments profonds du parodonte (os, ligament et cément). C’est le front de défense contre toutes les agressions du parodonte.
Si le parodonte est malade, le premier stade de la maladie s’appelle la gingivite. C’est une inflammation de la gencive qui se manifeste par un ou plusieurs des symptômes suivants : douleurs, saignement et gonflement de la gencive. Les éléments profonds du parodonte ne sont pas concernés. La gingivite est réversible après un traitement adapté.
Si la gingivite dure trop longtemps et n’est pas traitée, l’inflammation peut évoluer vers les constituants profonds du parodonte. L’ensemble du parodonte sera alors malade. On parle de parodontite.
A la différence de la gingivite, la parodontite crée des dégâts irréversibles (rétraction des tissus pouvant aller jusqu’à la perte de la dent) jusqu’à ce qu’elle soit traitée.
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Parodontologie - Les facteurs de risque de la maladie parodontale
La maladie parodontale est une pathologie bucco-dentaire d'origine bactérienne.
Elle peut être chronique ou aigüe.
Elle provoque la destruction irréversible du tissu de soutien de la dent.
Sur le long terme, si rien n'est fait pour endiguer le processus destructeur de cette pathologie, il s'en suivra irrémédiablement la perte de la ou des dents concernées.
Les facteurs de risque de la pathologie parodontale sont :
- L’âge
- Le sexe
- Les facteurs ethniques et conditions socio-économiques
- Le stress
- Le tabac
- Les déficiences immunitaires
1) L’âge
Plus nous avançons dans l’âge, plus la susceptibilité de développer une parodontite augmente. Les raisons à cela sont encore mal connues. Mais comme la pathologie parodontale chronique provoque une destruction lente et irréversible du tissu de soutien de la dent il n’est pas étonnant de constater plus de perte d’attache sur une dent âgée par rapport à une dent jeune.
2) Le sexe
La parodontite chronique touche autant d’hommes que de femmes.
Les parodontites agressives (aigüe) sont plus fréquemment observées chez les femmes.
3) Les facteurs ethniques et conditions socio-économiques
Les parodontites agressives peuvent être observées plus fréquemment chez les populations des pays émergeants. Un lien de cause à effet peut être établi avec des carences d’ordre alimentaire.
4) Le stress
Le stress psychologique ou émotionnel peut provoquer une diminution de l’efficacité de la réponse immunitaire. Le terrain sera donc propice au développement de la pathologie parodontale.
5) Le tabac
Le tabac augmente considérablement le risque de développer une parodontite sévère. Il favorise la parodontite chronique.
6) Les déficiences immunitaires
Les individus présentant une forme de déficience immunitaire développeront plus facilement une pathologie parodontale sévère.
Les patients diabétiques par exemple pourront dépister précocement cette pathologie afin d’éviter des destructions tissulaires avancées.
Il est intéressant de consulter son chirurgien dentiste afin de dépister précocement le risque de développer une pathologie parodontale sévère. S’il s’avère que vous présentez un ou plusieurs facteurs de risque de la maladie parodontale, des traitements simples sont possibles pour empêcher la pathologie de se déclarer.
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Pathologie - La Carie
La carie "résulte d'un déséquilibre dans la flore bactérienne du biofilm présent à la surface de la dent suite à un changement brutal dans l'environnement local" (Laurence Brousseau et Camille Le Goff, les déterminants de la carie).
La carie est une maladie multifactorielle du tissus dentaire. La cause principale de cette pathologie est bien entendu la présence, dans la plaque dentaire de l'hôte, d'espèces bactériennes spécifiques dites cariogènes. Mais il faut y ajouter d'autres acteurs pour que la carie se développe :
- L'hôte : sa dent, sa salive, sa flore
- Le substrat : les hydrates de carbone par exemple, le sucre est en effet le meilleur carburant pour les bactéries
- Le temps : le développement carieux est un phénomène lent.
Espèces cariogènes : streptococus mutans (initiation de la carie) et lactobacillus acidophilus (progéssion de la carie)
Le sucre seul ne pourra pas provoquer les caries. C'est le mise en commun de différents facteurs provoquant le déséquilibre bactérien qui pourra expliquer le phénomène :
- Une minéralisation de l'émail insuffisante : émail immature des dents définitives en éruption chez l'enfant à partir de 6 ans (jusqu'à 3 ans après l'apparition de la dent en bouche) ou un émail de mauvaise qualité (relève de la génétique)
Protégez l'émail des dents definitives en éruption par l'utilisation biquotidienne d'un dentifrice fluoré a 1400ppm de fluor. Pour les dents temporaires utilisez un dentifrice avec une quantité de fluor adaptée à l'age
- Une anatomie défavorable : de la dent elle-même, par des zones d'anfractuosité importante (brèches, puits et fissures), ou, plus globalement, des arcades dentaires par des malpositions ou chevauchements. Cela favorise alors les dépôts de plaque et sa rétention tout en empêchant un brossage efficace.
L'orthodontie ne joue pas uniquement un rôle esthétique mais participe véritablement à la prévention des pathologies bucco-dentaires.
- Une qualité de salive insuffisante : soit par un défaut quantitatif, soit par un défaut qualitatif. Un débit salivaire abondant est favorable au nettoyage naturel de la surface dentaire. Encore faut-il que le pouvoir tampon de la salive permette de rétablir l'équilibre physico-chimique buccal.
Le pouvoir tampon de la salive permet de rétablir le pH normal de la bouche. Des tests salivaires peuvent être réalisés pour déterminer le degré du risque carieux.
- Les habitudes alimentaires : c'est le principal facteur de risque! Que le patient présente un risque carieux élèvé ou faible, de mauvaises habitudes alimentaires provoqueront irrémédiablement des atteintes de l'émail dentaire. En effet, le maintien en bouche d'un pH acide provoquera la prolifération bactérienne et une déminéralisation facilité de l'émail.
Plus que la quantité, c'est la fréquence des prises alimentaires qui sera déterminant dans le développement de la carie.
- Les habitudes d'hygiènes : il est évident qu'un brossage inefficace et/ou non fréquent sera favorable au développement de la pathologie carieuse.
- Les facteurs exogènes : le tabac, l'alcool, les médicaments... sont autant de perturbateurs du fragile équilibre d'une flore bactérienne saine.
- Les défenses immunitaires : toutes perturbations de l'efficacité du système immunitaire de l'hôte entraînera une rupture de l'équilibre de la flore bactérienne buccale et par conséquent le développement éventuel de certaines pathologies.
Il est impossible de dire comment interagissent les différents facteurs entre eux, ces mécanismes bio-physico-chimique sont spécifiques à chacun. Par contre ces facteurs sont des régulateurs de l'équilibre bactérien pouvant transformer la flore commensale en flore pathogène.
La carie dentaire est donc provoquée par des espèces bactériennes spécifiques. Or ces bactéries peuvent être présentent en bouche sans forcément provoquer de caries! C'est la maîtrise de l'équilibre de la flore bactérienne normale de la bouche qui permettra d'éviter que la population bactérienne ne devienne pathogène pour son hôte.
Flore commensale = flore bactérienne normale
C'est pourquoi, la maîtrise des facteurs de risques est indispensable pour l'équilibre d'une flore bactérienne normale. Certains facteurs peuvent être facilement contrôlés par le patient liu-même (les habitudes alimentaires, le stress, les facteurs exogènes, les habitudes d'hygiènes...) d'autres ne pourront pas l'être (facteurs relevant de la génétiques, prise de médicament, état de santé...).
Il s'avère donc indispensable pour votre santé bucco-dentaire de procéder à des contrôles réguliers chez le professionnel pour déterminer le degré d'équilibre de votre flore bucco-dentaire et de procéder le cas échéant a un assainissement professionnel périodique : seul véritable outil efficace de maîtrise de la flore.
Fiches conseils > Pathologie
Pathologie - La maladie parodontale
La maladie parodontale est une pathologie bucco-dentaire d'origine bactérienne.
Elle peut être chronique ou aigüe.
Elle provoque la destruction irréversible du tissu de soutien de la dent.
Sur le long terme, si rien n'est fait pour endiguer le processus destructeur de cette pathologie, il s'en suivra irrémédiablement la perte de la ou des dents concernées.
Les signes d'alerte :
- gonflement des gencives
- saignement des gencives
- mobilité
- odeurs ou mauvais gout dans la bouche
Si vous présentez ces symptômes demandez une consultation chez votre chirurgien-dentiste pour établir un diagnostic différentiel.
Fiches conseils > Pathologie
Pathologie - Le développement de la carie
La carie dentaire est une pathologie chronique, d'origine bactérienne et multifactorielle de la dent. Son origine provient de la dégradation de la structure minérale de la dent par dissolution. C'est une acidité anormalement présente à la surface de l'émail qui en est responsable.
Cette acidité provient :
• Des apports nutritionnels acidifiants (sucre, produits raffinés, sodas...)
• De l'activité bactérienne (produit de dégradation des bactéries...)
• D'un manque d'efficacité du nettoyant naturel : la salive (quantité insuffisante, faible pouvoir tampon...)
• D'un manque d'efficacité du nettoyage manuel
• D'un manque manifeste de rigueur pour l'hygiène bucco-dentaire
• De problèmes de santé plus généraux physiques ou psychiques (diabète, anorexie, etc...)
Les zones du développement carieux
Après chaque repas, un biofilm se forme sur la surface des dents. Ce biofilm est composé de protéines, de bactéries et de résidus alimentaires : c'est la plaque dentaire.
Il est nécessaire d'éliminer quotidiennement la plaque et de manière exhaustive. En effet, la persistance de la plaque induira une acidité de surface continue qui va dissoudre les cristaux d'émail et initier la lésion carieuse. Le développement de l'infection se fera ensuite de manière auto-entretenue par l'activité bactérienne à l'intérieur de la dent.
Seul le chirurgien dentiste peu éliminer la plaque totalement au cours d'un nettoyage prophylactique.
Anatomiquement, la dent présente des zones inaccessibles pour le patient provoquant, malgré le brossage une persistance de la plaque (chevauchement, proximité dentaire, malposition dentaire, anfractuosité de l'émail...).
Toutes les surfaces dentaires présentant une persistance du biofilm bactérien après le brossage sont des zones à risque de développer une lésion carieuse.
Généralement les zones à risque classique sont :
• Les sillons dentaires (zones d'anfractuosité classique)
• Les faces proximales (zones inter-dentaire)
• Le collet des dents (en cas de manque d'efficacité dans le brossage ou d'habitude alimentaire nocive)
Les faces proximales peuvent être des zones de bourrage alimentaire chronique : zones à risque de développement carieux et de lésion parodontale.
Fiches conseils > Prophylaxie
Prophylaxie - A quel âge consulter pour la première fois ?
Il est souvent difficile pour les parents de savoir à quel âge leur enfant doit consulter un dentiste pour la première fois. Dans la majorité des cas, la première consultation est réalisée en urgence après un traumatisme, ou pour des douleurs ressenties par l’enfant. Très souvent les parents consultent un dentiste car ils soupçonnent l’apparition d’une carie. Il est malheureusement assez rare de voir en consultation précoce un enfant pour un simple contrôle et très souvent les premiers contrôles se font autour des 6 ans de l’enfant. A cet âge quelques dents de lait peuvent déjà être touchées par la pathologie carieuse. Il est donc préférable de permettre au dentiste d’examiner votre enfant avant même que se déclare un problème dentaire.
Les avantages d’une consultation précoce :
- Le dentiste vous dira si vous brossez bien les dents de votre enfant
- Si des lésions sont identifiées, elles seront débutantes
- L’enfant comprendra rapidement que le dentiste est là pour aider à ne pas avoir de problèmes
- Eviter que l’enfant n’associe le rendez-vous chez le dentiste à un événement douloureux
Consulter pour prévenir
Ne jamais avoir de carie dans sa vie, c’est possible ? Oui, à condition de mettre en place avec son dentiste un programme préventif individualisé dès le plus jeune âge. La prévention sera efficace sur le long terme si aucune pathologie carieuse ne se déclare précocement dans la bouche de l’enfant. Ne pas attendre qu’une première lésion se déclare avant d’agir augmentera considérablement la résistance de l’enfant à la pathologie carieuse.
Par conséquent, il est préférable de consulter son dentiste dès l’âge de 1 an ou 6 mois suivant l’apparition de la première dent.
En quoi consiste la première consultation ?
Lors de cette première consultation le dentiste contrôlera la susceptibilité qu’a l’enfant de développer une pathologie carieuse. Des conseils individualisés permettront de diminuer les facteurs de risque.
Il vous donnera aussi des conseils pour le brossage des dents de votre enfant. Il établira avec vous un bilan fluoré afin d’éviter tout risque de surdosage de fluor.
Les habitudes alimentaires seront également examinées et des conseils seront délivrés afin de mieux contrôler le risque carieux.
Source : association dentaire canadienne, Université de Rennes (prévention bucco-dentaire)
Fiches conseils > Prophylaxie
Prophylaxie - Le brossage manuel chez l'adulte
Le brossage des dents au quotidien est la manière la plus simple de préserver ses dents des caries ou du déchaussement. Plus que le temps passé, c’est la technique et les outils utilisés qui rendent le brossage efficace.
Sans cette action mécanique, les bactéries et les résidus alimentaires constituant la plaque dentaire finiraient par dégrader l’émail. Eliminer efficacement cette plaque dentaire 2 fois par jour suffirait à protéger le cristal de l’émail.
Bien sûr, nous ne sommes pas tous égaux face aux maladies. Il est donc important de consulter régulièrement son dentiste afin d’adapter sa technique et d’utiliser les outils adéquats
A partir du moment où l’ensemble des dents définitives ont fait leur éruption (à 12 ans), il s’avère nécessaire d’adapter son brossage pour une meilleure efficacité.
Les principes de base sont les suivants :
- La brosse manuelle doit être souple
- La brosse doit être positionnée sur la jonction dent-gencive (voir vidéo)
- La brosse doit être appuyée fermement et orientée à 45 degrés par rapport à la surface de la dent (voir vidéo)
- Le mouvement de la brosse doit être circulaire (voir vidéo) et énergique
- Le mouvement de la brosse doit être vertical pour la face arrière des incisives (voir vidéo)
- Terminez par les surfaces de mastication
- Brossage 2 fois par jour
- Changez votre brosse tous les 3 mois
Pourquoi une brosse souple ?
Elle évitera de léser les tissus mous (gencive) et d’abraser inutilement les tissus durs (dent).
Contrairement aux idées reçues, la souplesse des brins ne vous empêchera pas d’avoir un brossage efficace, bien au contraire ! Si votre dentiste a réalisé au préalable un nettoyage professionnel de vos dents (décontamination des surfaces, détartrage et polissage), votre brossage quotidien sera optimal, préservera vos tissus et vous protègera du risque de développer une pathologie parodontale ou carieuse.
Pourquoi positionner la brosse sur la jonction dent-gencive ?
C’est sur le collet des dents (jonction dent-gencive) que la plaque se concentre le plus.
Faites en l’expérience : ne brossez pas vos dents pendant plus de 24h. Vérifier l’accumulation de la plaque dans un miroir : cette plaque nouvellement formée vient s’accumuler sur l’ancienne, vous observerez une couche mate d’un biofilm rugueux au touché voire légèrement coloré. Cette plaque dentaire est à l’origine des pathologies parodontales et carieuses, c’est pourquoi une désorganisation biquotidienne et minutieuse de ce biofilm est indispensable pour votre prophylaxie à domicile.
Pourquoi orienter la brosse à 45° ?
L’orientation à 45° de la brosse permettra à ses brins de pénétrer convenablement dans les espaces interdentaires et dans les espaces libres de la gencive (espace entre la gencive et la dent)
Une fois la brosse positionnée, appuyée fermement afin d’assurer cette pénétration optimale des brins de votre brosse à dents souple.
Pourquoi un mouvement circulaire ?
Inutile de se compliquer la tâche, si vous respectez les principes décrits plus haut, un mouvement circulaire et énergique sera suffisant pour assurer un bon nettoyage.
Un mouvement énergique est indispensable pour décoller le biofilm s’accumulant quotidiennement. En effet, ce dernier adhère puissamment sur la surface de vos dents.
Demandez un bilan prophylactique pour discuter des techniques de brossage avec votre chirurgien dentiste.
Fiches conseils > Prophylaxie
Prophylaxie - Le fil dentaire
Le fil dentaire, à l’instar de votre brosse à dent, est un outil de prévention. Chaque jour, après votre brossage, le fil viendra parfaire le nettoyage dans les zones difficiles d’accès pour la brosse à dent.
Il existe différent type de fil interdentaire. Vous les trouverez chez votre pharmacien.
OBJECTIF IMPECCABLE
Le fil permet d’éliminer la plaque bactérienne et les résidus alimentaires accumulés dans les espaces entre vos dents que l’on appelle : espaces interdentaires
En effet, votre brosse à dent ne pourra pas entretenir parfaitement ces zones par manque accessibilité.
La zone à nettoyer se trouve sous le contact interdentaire, jusqu’à la gencive. Le fil pourra même passer sous la gencive entre la dent et la gencive dans l’espace que le dentiste appelle espace biologique.
Le fil doit être utilisé sur gencive saine. Parlez-en à votre chirurgien-dentiste.
QUELLE LONGUEUR DE FIL ?
Prenez le distributeur.
A l’aide de votre autre main, tirez le fil jusque la moitié de votre avant-bras qui tient le distributeur.
COMMENT UTILISER LE FIL ?
Enrouler le fil autour des index.
Positionnez le fil au niveau du contact interdentaire.
Effectuez un mouvement de va et vient horizontal afin de passer délicatement le point de contact dentaire.
Le fil doit être tendu
Si le point de contact est trop serré ou trop difficile à passer, vous pouvez vous aider des pouces pour appuyer sur le fil.
Une fois le point de contact dentaire passé, il faudra nettoyer 2 surfaces dentaires puisque 2 dents se font face.
Faites glisser le fil sur la face interdentaire de la première dent jusque sa gencive. Il pourra même aller nettoyer sous la gencive dans l’espace biologique (1 à 3 mm de profondeur entre la dent et la gencive)
Répétez l’opération sur la face interdentaire de l’autre dent.
Une fois les surfaces bien dégagées, lâchez le fil d’un côté et tirez le vers l’extérieur à l’aide de l’autre main afin de le sortir de l’espace interdentaire en expulsant la plaque dentaire.
POUR LES ZONES AVEC PEU DE VISIBILITE
Certaines zones de la bouche peuvent-être difficile d’accès, notamment dans les zones des molaires. Nous manquons souvent de visibilité dans ces zones et il est pourtant essentiel de maîtriser son geste afin de ne pas se blesser. C’est pourquoi les zones molaires peuvent être nettoyées à l’iade d’une brossette interdentaire ou d’un fil monté sur un porte-fil.
Le porte-fil aide à maintenir le fil tendu dans les zones difficiles.
La brossette sera utilisée dans les zones avec une faible visibilité et pour des espaces interdentaire ouvert.
Le principe est le mêm dégager et évacuer la plaque bactérienne et les résidus alimentaires des espaces interdentaires.
INTERET DU NETTOYAGE INTERDENTAIRE
Jour après jour, la plaque dentaire s’accumule dans des zones or d’atteintepour le brossage quotidien.
Toujours avec le temps, cette agrégation bacterienne évolue. La maturation de la plaque rend les bactéries agressives pour notre organisme.
Si nos défenses naturelle sont débordée, il s’en suivra irrémédiablement une expression pathogène comme la carie dentaire ou une gingivite, elle même évoluant avec le temps en parodontite (déchaussement).
CONCLUSION
Utiliser les outils cités plus haut vous permettra de diminuer les risques pathogènes de la plaque dentaire.
Vous éliminerez ainsi les bactéries et autres résidus toxiques pour votre gencive, mais vous renforcerez ou régérerez également l’émail infiltré par la carie.
LES CONSEILS DU PROFESSIONNEL
Demandez à votre chirurgien-dentiste dans quelle zone et avec quel outil, mais aussi avec quelle fréquence utiliser les outils interdentaires
Pour plus de renseignements, consultez votre chirurgien-dentiste.
Fiches conseils > Prothèse fixée
Prothèse fixée - La couronne
Une dent se divise en deux parties principales
- La racine, solidement ancrée dans l'os des arcades dentaires
- La couronne, partie visible de la dent en bouche.
Lorsque les dents présentent des destructions trop importantes, votre chirurgien-dentiste pourra vous proposer une prothèse ancrée dans la racine de la dent, c’est ce que l'on appelle couronne afin de vous permettre de la restaurer. La racine doit être exploitable mécaniquement (suffisamment longue ou sans mobilité), dépourvue de pathologie (kyste ou fissure) et accessible (sa limite ne doit pas se situer trop profondément sous le niveau gingival)
Pourquoi réaliser une couronne ?
Votre dentiste vous a proposé de réaliser une couronne ? Plusieurs raisons peuvent motiver cette décision :
- La dent est trop délabrée :
La couronne devra être réalisée si aucun autre soin classique ne peut raisonnablement garantir la solidité de la dent. En effet, si la partie manquante de la dent atteint un certain volume, le soin classique de type amalgame ou composite ne pourra pas assurer la protection optimale de la dent contre les risques de fracture de fatigue pendant la mastication par exemple.
- La dent a été dévitalisée :
Une dent dévitalisée présente un risque accru à la fracture. En effet, la dévitalisation de la dent provoque sa déshydratation à long terme. Elle débute immédiatement après la dévitalisation et s'aggrave avec le temps. Une dent déshydratée ne pourra plus absorber les contraintes mécaniques provoquées par la mastication et tôt ou tard elle risque la fracture.
- La dent est fracturée :
Dans les cas où vous avez fracturé une dent, le dentiste devra réaliser dans la plupart des cas une couronne afin de la restaurer. Ce traitement ne sera possible dans les meilleures conditions que si la racine de la dent est intacte. Si la racine est fracturée, la plupart du temps il faudra extraire la dent. C'est pourquoi vous devez réaliser sans délais les couronnes proposées par votre dentiste dans les cas où les dents présentent des risques de fracture. Attendre la fracture, c'est risquer de perdre la dent.
- La dent présente des problèmes esthétiques :
Souvent les dents peuvent présenter des défauts esthétiques difficiles à corriger par des soins classiques. Il faut souvent entreprendre la réalisation de couronne prothétique afin de corriger un défaut esthétique irréversible.
- La dent présente un problème anatomique :
Les problèmes de position dentaire peuvent être dans une certaine mesure corrigés par la pose de couronnes sur les dents concernées. Il semble que dans certains cas la pose d'une couronne afin de corriger un défaut anatomique préserverait la zone de problèmes pathologiques (carie ou déchaussement)
- La dent doit être utilisée comme pilier d'un traitement plus global
Si un traitement global est envisagé pour remplacer plusieurs dents en bouche, il faudra peut être envisager de poser plusieurs couronnes afin de mener à bien le projet.
Les différents types de couronnes
Céramique ou métal, voici les différents types de couronnes qui ont pu vous être proposées (classées de la plus coûteuse à la moins coûteuse)
- La couronne en céramique
C'est le choix esthétique. Ce matériau est à privilégier si la dent est visible lorsque vous parlez ou souriez.
La couronne tout céramique : lorsque les situations l'exige nous pourrons opter pour la solution tout céramique. Sans métal à l'intérieur de la couronne, les résultats esthétiques sont encore meilleurs.
La couronne céramo-métallique : la couronne présente une chape métallique. La céramique recouvre cette chape pour assurer l'esthétique de la couronne. La chape peut être en or ou en métal non-précieux, ce qui fera varier son coût.
- La couronne en métal
C'est le choix du compromis financier ou technique. Le métal est le matériau de choix si l'espace où nous voulons poser la couronne est insuffisant. En effet, le métal est un matériau extrêmement résistant même avec de faibles épaisseurs.
La couronne en or jaune : le coût du matériau est non négligeable, mais il est de haute qualité. L'usure à long terme est proche de celui d'une dent naturelle. Son autre avantage est sa grande stabilité dans le temps, les risques d'allergie sont réduits et il limite l'infiltration bactérienne à long terme.
La couronne en or blanc : ce matériau est un amalgame de métaux semi-précieux. C'est le matériau permettant le juste équilibre entre l'investissement financier, la gestion des risques allergiques, la résistance à l'usure et le manque de place.
La couronne en métal non-précieux : le matériau utilisé est le Chrome-Cobalt. Prudence si le patient présente un terrain allergique aux métaux non noble. C'est le choix le plus économique.
Le choix des matériaux
Le choix du matériau pourra être motivé par un impératif esthétique, pour les dents visibles, un impératif économique, en utilisant des matériaux peu coûteux, ou encore par un impératif technique.
Voici un classement des objectifs attendus par le matériau choisi (du plus coûteux au moins coûteux)
Pourquoi choisir une couronne tout céramique ?
Pour les meilleurs résultats esthétiques. En effet, contrairement à la couronne céramo-métallique, la couronne entièrement en céramique laissera mieux passer la lumière à travers elle lui confèrent des propriétés proches de celle des dents naturelles.
Pourquoi choisir une couronne céramo-métallique ?
Pour l'esthétique.
Pourquoi choisir une couronne en or jaune
Pour sa résistance à long terme. Pour sa stabilité à long terme. Pour sa ductilité. Pour couronner même avec peu d'espace disponible.
Pourquoi choisir une couronne en or blanc
Pour sa résistance à long terme. Pour son usure proche de la dent naturelle. Pour son coût. Pour couronner même avec peu d'espace disponible en bouche.
Pourquoi choisir une couronne en metal non-précieux (Chrome-Cobalt)
Pour sa résistance à long terme. Pour son coût. Pour couronner même avec peu d'espace disponible.
Les impératifs pour une couronne de haute qualité ?
Il faut absolument que le patient puisse protéger le joint couronne-dent par le brossage afin d'éviter le développement d'une carie à cet endroit. Si une carie se développe sur la racine cela pourrait être fatal pour la dent.
Pour permettre cet entretien quotidien, le niveau du joint couronne-dent ne doit donc pas être situé trop bas par rapport au niveau gingival. C'est pourquoi, le dentiste pourra couronner une dent fracturée, seulement si le niveau de la fracture reste proche du bord gingival.
Une fracture dentaire ainsi que son étendue sont toujours imprévisibles. Si votre dent est fragile, et présente des susceptibilités de fracture, n'attendez pas l'accident et faite réaliser la couronne au plus vite, car si la couronne n'est plus envisageable, il faudra alors extraire la dent.
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Soin conservateur - Inlay-Onlay
Aujourd'hui, grâce au technique informatique de numérisation, nous pouvons scanner la cavité dentaire laissée par un soin, la perte ou le renouvellement d'une ancienne obturation.
Le Logiciel du scanner nous aidera à concevoir un modèle adaptée à la cavité en accord avec l'anatomie de la dent tout en respectant les contacts avec son environnement et la fonction de mastication.
Le logiciel nous permet de communiquer avec notre unité d'usinage qui se chargera de fraiser un bloc céramique. La pièce obtenue par Fraisage Assistée par Ordinateur est d'une très haute précision : 0,02 millimètre.
Après collage de la pièce nous rendrons à la dent son étanchéité, sa résistance et son esthétique.
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Urgence - Que faire ?
Nous récapitulons ici la conduite à tenir en cas d'urgence nécessitant la consultation d'un chirurgien dentiste.
- Prenez la mesure de votre urgence
- Contactez la personne compétente en fonction de la situation
- Contactez rapidement votre dentiste
1. Prenez la mesure de votre urgence
Nous vous invitons à consulter la fiche "urgence, dans quel cas consulter sans délai?" pour identifier les raisons qui vous pousseraient à consulter un chirurgien dentiste en urgence.
2. Contactez la personne compétente en fonction de la situation.
Du lundi au samedi, contactez votre chirurgien dentiste ou le service de stomatologie/odontologie d'un centre hospitalier
Durant la nuit, le service d'urgence pourra vous prendre en charge (uniquement en cas d'infection : tuméfaction/abcès avec suintement purulent, douleurs et état fébrile)
Les Dimanches et jour fériés, le conseil départemental de l'ordre des chirurgiens dentistes organise des tours de garde. Pour obtenir les coordonnées du dentiste de garde, appelez le centre 15, consultez le journal local ou contactez le commissariat ou la gendarmerie.
Seul le risque de septicémie est considéré comme une urgence médicale, il convient donc de consulter le service des urgences si un ou plusieurs des signes suivants accompagnent une tuméfaction : douleurs, vertiges, sueurs nocturnes, fièvre.
3. Contactez rapidement votre dentiste
Il est nécessaire, si votre dentiste n'a pas pris en charge l'urgence, de le contacter sans délais pour qu'il puisse faire le suivi de la prise en charge. C'est seulement ainsi que vous vous mettrez à l'abris des récidives.
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Urgence - Traumatisme dentaire
Vous serez peut être un jour amené(e) à consulter un dentiste en urgence à la suite d'un traumatisme facial ayant entraîné des conséquences bucco-dentaires plus ou moins graves.
Seuls seront décrits ici les différents types de traumatismes dentaires et la conduite à tenir face à l'urgence.
La subluxation
En cas de choc, la dent peut subir un léger déplacement dans son alvéole osseuse et revenir dans sa position normale. Cela peut provoquer la dilacération des tissus fibreux qui maintiennent un rapport étroit entre la dent et les tissus gingivaux et entre la dent et son alvéole osseuse.
A l'examen clinique, on n'observe pas de déplacement de la dent, mais du sang peut s'écouler sur tout son pourtour gingival. La zone gingivale en rapport avec la racine dentaire peu présenter un léger œdème et un aspect légèrement bleuté.
La conduite à tenir :
• Consultez au plus vite votre dentiste ou médecin et déclarez l'accident.
• Des examens complémentaires seront réalisés. La dent pourra être immobilisée si nécessaire.
• Avec le temps il faudra contrôler si le choc n'a pas provoqué la perte de la vitalité pulpaire.
La luxation
Comme pour la subluxation le choc va déplacer la dent dans son alvéole. Mais contrairement à la subluxation, la dent ne revient pas dans sa position normale soit parce qu'elle est légèrement sortie de son alvéole soit parce qu'il y a eu lésion des structures osseuses sous-jacentes.
A l'examen clinique, on observe une position anormale de la dent. Une mobilité importante. Un œdème des tissus mous avec possible coloration anormale et saignement.
La conduite a tenir :
• repositionnement sans délais des éléments dentaires concernés.
• immobilisation des dents à l'aide d'une attelle de contention.
• mise en place de contrôles périodiques pour la surveillance de la cicatrisation normale des structures dentaires et périphériques.
L'expulsion
Le choc peut provoquer l'expulsion de la dent.
Conduite à tenir :
• consultation sans délai
• conserver la dent dans du sérum physiologique, de la salive du patient ou du lait froid UHT.
• repositionnement de la dent dans son alvéole.
• immobilisation par mise en place d'une attelle.
• mise en place de contrôles périodiques pour la surveillance de la cicatrisation normale des structures dentaires et périphériques.
Fracture dentaire sans exposition pulpaire
Conserver l'élément manquant dans du sérum physiologique, de la salive du patient ou du lait froid UHT.
L'élément pourra être recollé.
Fracture dentaire avec exposition pulpaire
Il faudra au plus vite isoler la pulpe dentaire du milieu extérieur sinon nous exposons la dent à une contamination bactérienne.
Si le fragment dentaire n'est pas retrouvé il faudra explorer les tissus mous périphériques tuméfiés.
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Urgence - Traumatisme dentaire chez l'enfant
Les enfants sont souvent victimes de traumatismes faciaux qui peuvent avoir des conséquences sur la denture temporaire comme définitive. Les causes sont multiples.
Nous récapitulons ici la conduite à tenir :
1. Consultez votre dentiste ou votre médecin
2. Etablir le Certificat Médical Initial
3. Organisez la surveillance de votre enfant
Dans le cas d'expulsion d'une dent définitive consulter la fiche : "urgence, dans quel cas consulter sans délai?"
1. Consultez votre dentiste ou votre médecin
Il convient de déterminer la gravité du traumatisme en consultant rapidement votre chirurgien dentiste.
2. Établir le Certificat Médical Initial
Il convient de déclarer l'accident à votre assurance de responsabilité civil, cette dernière établira s'il y a responsabilité d'un tiers ou non. Pour cela, il faut consulter votre dentiste ou votre médecin dans les 48h suivant l'accident. Le Certificat Médical Initial permet d'établir un diagnostic et un pronostic de la lésion, d'établir les circonstances de l'accident et de faire valoir les droits de l'assuré(e).
3. Organisez la surveillance de votre enfant
La consultation initiale permet également au professionnel de santé de donner tous les conseils nécessaires pour le suivi de votre enfant.
Des rendez-vous périodiques seront obligatoires pour surveiller l'évolution de la situation
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Urgence - Urgence ? Dans quels cas consulter sans délai
Vous pourriez un jour être amené à consulter votre chirurgien dentiste en urgence. Nous allons décrire ici les différentes raisons pour lesquelles il serait nécessaire de prendre rapidement un rendez vous.
1. Douleurs aiguës
2. Douleurs nocturnes
3. Traumatisme facial
4. Perte d'obturation
5. Perte de couronne
6. Fracture de prothèse
7. Douleurs sous prothtique
1. Douleurs aiguë
Douleurs provoquées (chaud-froid-position) ou spontanées, insupportables et ne cédant pas à la prise d'antalgiques, accompagnées ou non de fièvre, accompagnées ou non d'une tuméfaction (gonflement) de la gencive et/ou des téguments (peau).
Le gonflement des tissus (gencive et/ou tégument) peut être constaté sans être accompagné de douleurs. Il faudra tout de même consulter en urgence.
Consultez rapidement
2. Douleurs nocturnes
Si les douleurs sont nocturnes et vous empêchent de dormir, il s'avère alors nécessaire de prendre contact avec votre dentiste.
Consultez rapidement
3. Traumatisme facial
En cas de traumatisme facial, les structures dentaires et les tissus périphériques peuvent être atteints. Veuillez consulter votre dentiste en urgence, le dentiste de garde ou le service d'urgence de l'hôpital le plus proche pour les cas suivants :
- Choc facial avec luxation de dent(s) ou de l'articulation temporo-mandibulaire (mâchoire). Il conviendra de réduire au plus vite la luxation.
- Fracture de dents : conservez la partie fracturée de la dent dans du sérum physiologique, du lait ou de la salive du patient. Elle pourra peut-être être recollée.
- Expulsion de dents définitives : conservez la dent dans du sérum physiologique, du lait ou la salive du patient et consultez rapidement.
La réduction de la luxation devra être réalisée dans les meilleurs délais
La réimplantation peut être envisagée si les conditions nécessaires de cet acte délicat sont réunies
Consultez rapidement
4. Perte d'une ancienne obturation
Si la dent concernée est vitale, des sensibilités peuvent accompagner la mise à nu de la cavité. Les sensibilités peuvent être exacerbées à la température. Les bords de la cavité peuvent également être gênants à la fonction (mastication/élocution) et provoquer des blessures linguales ou jugales.
Pas de panique, mais ne tardez pas à prendre rendez-vous avant que les douleurs ne deviennent trop intenses
5. Perte de couronne
Que la dent soit douloureuse ou non, il est recommandé de voir rapidement son dentiste pour éviter la contamination bactérienne de la racine.
Pas de panique, mais ne tardez pas à prendre rendez-vous
6. Fracture de prothèse amovible
Que se soit d'élément résine ou métal de votre appareil, il faudra réaliser une empreinte de réparation pour retrouver le confort et/ou l'esthétique perdus.
Pas de panique, mais ne tardez pas à prendre rendez-vous
7. Douleurs sous-prothétique
Après la livraison de nouvelles prothèses amovibles, il est possible de ressentir immédiatement ou au bout de quelques jours des douleurs sous la prothèse soit à l'insertion/désinsertion, soit prothèse en place ou encore à la fonction (mastication/élocution). Il est nécessaire de porter 24h sa prothèse avant le rendez-vous de contrôle prothétique. En effet, Les blessures buccales cicatrisent rapidement, dans la mesure du possible, il est nécessaire de marquer la zone douloureuse.
Les douleurs prothétiques peuvent également apparaître sous d'ancienne prothèse
Pas de panique, mais ne tardez pas à prendre rendez-vous avant que les douleurs ne deviennent trop intenses